Prokesch-Osten, Anton von (1826)

Date inventaire : 
1826

1826

Militaire, diplomate, homme d’état et érudit, le baron Anton von Prokesch est né à Graz en 1795. Après avoir servi pendant quelques années dans l’armée autrichienne, notamment contre la France en 1813-1814, il entame une carrière de diplomate qui le conduit à partir de 1824 au Moyen Orient. Ce séjour lui permet d’acquérir une très bonne connaissance des langues et cultures de cette région et de devenir ainsi un orientaliste très respecté. Il continue son service dans la marine autrichienne et reçoit en 1830 le titre du Chevalier d’Orient (von Osten). Il est nommé ambassadeur à Athènes de 1834 à 1849, puis à Berlin jusqu’en 1852 et, enfin, en 1855 à Constantinople, où il reste jusqu’à la fin de sa carrière diplomatique en 1871. Membre des Académies des Sciences de Berlin et de Vienne, il meurt dans la capitale autrichienne en 1876. Son importante collection numismatique fait depuis 1875 partie du fonds du Musée de Berlin.

Dans ses mémoires, Prokesch von Osten dit avoir visité l’ensemble des monastères de Chalki et de Prinkipo. Pour ce qui concerne la présence de manuscrits importants dans les bibliothèques de ces monastères, il renvoie au témoignage du professeur Carlyle, ainsi qu’au rapport du Dr Hunt au sujet des fonds des bibliothèques constantinopolitaines de son époque.

Texte français : Jean-Pierre Grélois

Pera, 30 mars 1826.

J’étais tant resté que je ne pus attendre l’heure de faire une excursion au grand air. Bien que le temps se montrât peu favorable aussi, je partis pourtant hier matin avec le ministre pour les îles des Princes. […]

Au très pittoresque cap du phare, là où se dressait jadis un temple de Vénus Marine, prend fin le premier tiers du trajet de Tophane à Chalki. Le deuxième s’étend jusqu’à l’île de Prôtè : celle-ci, une colline isolée, porte un grand monastère, mais est peu cultivée. Meilleure est l’île qui se trouve immédiatement après, Antigone qui consiste en deux hauteurs avec leur ensellement ; elle porte de même un monastère et un village tout à fait charmant sur le rivage ; sur l’un de ses sommets se dressent des ruines du temps des Byzantins. Assez éloigné dans la Propontide s’élève l’écueil d’Oxie, avec des restes anciens, et Platée, de même un écueil désert, mais moins haut.

Entre Antigone et Chalki se trouve l’îlot désert de Pite. Chalki enfin, la plus belle et la plus cultivée des îles des Princes, élève trois collines couronnées de pins pignons, de platanes et de bâtiments monastiques. Que l’on double l’extrémité, de sorte que le détroit entre elle et l’île  de Prinkipo se montre libre, et l’on aperçoit le village de Chalki. Là nous débarquâmes sur un large quai récemment construit et la plus belle maison de l’île nous accueillit. Un Grec employé à la Monnaie du Sultan l’avait fait construire pour lui et ne l’avait fait manquer ni de luxe ni d’ornements. À peine fut-elle terminée que la révolution éclata. Il n’y passa qu’une nuit, fut alors arrêté et bientôt décapité. Le bâtiment lumineux, la prodigalité de marbre blanc, l’abondance des eaux qui répondent aux désirs de l’habitant dans les antichambres, les escaliers et dans les chambres, les plafonds et portails très délicatement sculptés et peints avec goût, enfin le décor dû à un riche aménagement, un jardin et à la vue, rendent ce séjour enchanteur.

Il pleuvait, mais nous nous mîmes en chemin. Nous gravîmes la pente douce vers le monastère de la Trinité sur la colline située à l’est parmi les trois, et nous nous arrêtions volontiers sous les frondaisons des pins sur des terrasses de gazon, où l’œil se divertit au magnifique spectacle des côtes d’Asie et d’Europe, des îles et de la mer, et de la prodigieuse Ville impériale. Le monastère est petit, l’église remplie de clinquant et de magnificence. La Cité de Dieu est suspendue dans le vestibule, et encore un Jugement dernier où, au milieu de supplices du feu du dragon infernal, figure Voltaire non loin de l’Antéchrist.

On descend par des vignes dans l’ensellement où se montrent des traces d’une ancienne condamnation, et l’on monte au-delà vers un autre monastère, dédié à la Vierge, bâti en carré comme les autres, mais plus important. De cet endroit l’œil voit le rivage de Thrace jusqu’à la pointe de Kumburgaz, et la côte élevée de Bithynie surmontée de l’Olympe. Le paysage est plus prospère, plus calme et plus large.

Au-dela du gisement de cuivre, dont je t’envoie quelques échantillons, on descend encore dans le fond vers une anse abritée, puis [on monte] sur la troisième colline où l’on tombe sur le monastère Saint-Georges qui regarde vers Prinkipo. Des allées de cyprès mênent de ce dernier vers le village.

Après le repas nous partîmes pour Prinkipo. Le village est plus grand que celui de Chalki, mais son site est moins agréable. Comme aucun Turc n’a le droit d’habiter les îles des Princes, les Grecs et les Arméniens pouvaient y agir plus librement, d’où une foule de leurs maisons de campagnes et jardinets, en particulier à Prinkipo. […]

Prinkipo est la plus grande et la plus haute des îles des Princes ; son point culminant est le monastère Saint-Georges. Que l’on sorte du village dans cette direction, et l’on arrive, derrière un petit bois de pins, d’abord à un autre monastère dédié au Christ et, une demi-heure plus tard au premier nommé. On a bâti à côté un hôpital ; mais nous trouvâmes quelques malades souffrant d’épilepsie alités dans l’église elle-même. Il y a à quelques centaines de pas du monastère un ermitage établi sous une voûte souterraine, alors abandonné. […] La vue est extraordinairement belle. On embrasse la côte du regard, depuis l’Olympe et la presqu’île de Cyzique jusqu’aux collines de Nicomédie, le pays entre ce golfe et le Bosphore, la Ville impériale et la large bande de la côte de Thrace.

Le temps s’était éclairci ; le soleil couchant reposait sur les vagues lorsque nous descendîmes vers le monastère Saint-Nicolas sur le rivage, en face de l’île des Lapins et que nous nous reconfiâmes à l’aimable mer. L’île des Lapins est déserte, de même que Néandre, la dernière des îles des Princes qui se trouve devant la pointe sud-ouest de Prinkipo. Nous longeâmes la côte cultivée où prospèrent excellement la vigne et les arbres fruitiers ; nous observâmes les débris du monastère de l’impératrice Irène et regagnâmes, à la tombée de la nuit, Chalki.

Ces agréables îles, si propres de par leur proximité et leur disposition à être un lieu de repos pour les habitants de la capitale, ont connu dans l’histoire peu de moments sereins. Ah ! Combien sont peu nombreux sur terre les endroits que le bon plaisir des souverains ou la fureur des peuples n’ont pas marqués ! Pour les Anciens l’archipel s’appelait les îles des Bienheureux. Elles furent nommées îles des Princes au temps des Byzantins, parce qu’elles furent très souvent un lieu de bannissement pour des princes détrônés et des enfants de princes. Les ruines d’un monastère, que l’on montre encore aujourd’hui à Prôtè, indiquent le saint lieu bâti par Romain Diogène, là où il termina sa vie de manière terrifiante. Cent trente ans plus tôt, Romain Ier fut chassé par ses fils du Palais et envoyé en exil à Prôtè. À Antigone (chez Pline Erebinthus) saint Méthode subit la captivité dans un tombeau. Des empereurs détrônés finirent aussi sur cette île. Le Perse Chosroès aurait enlevé d’Antigonè la statue à qui la légende attribuait la vertu prodigieuse de détourner d’elle le feu. Chalki s’appelait au temps de Pline Chalkitis, d’après les mines qui y étaient exploitées. Mais son nom antérieur était Dèmonèsos, et tout l’archipel étail nommé d’après elle. À Platée se dressait le monastère où l’empereur Michel Rhangabé et ses fils castrés reçurent la tonsure monastique et vécurent en exil. Si petites que soient Oxeia et Pite, ce sont pourtant plusieurs grands personnages qui y terminèrent aussi leur malheureuse existence. Antirovithe (l’île des Lapins) et Néandre sont les deux Rhodousai de Pline. Il appelle Prinkipo Mégalè, c’est-à-dire la Grande, une dénomination qui est encore connue du peuple aujourd’hui. Justinien avait là un palais et Irène, la contemporaine de Charlemagne, y avait bâti un monastère. C’est là qu’elle habita les premiers temps de son bannissement, jusqu’à ce qu’elle dût partir pour Lesbos et ne revenir en ce même endroit qu’à l’état de cadavre. Là languirent aussi les impératrices Zoé et Anne, la mère des Comnènes, exilées avec toutes leurs filles. […]

On a longtemps présumé que les monastères des îles des Princes possédaient de riches trésors d’ouvrages anciens. Le professeur Carlyle les a explorés, mais n’y a rien trouvé d’important. Quant aux collections de livres à Constantinople même, celles des derviches, de Sainte-Sophie et enfin du patriarche grec, elles apportent tout aussi peu. Voir à ce sujet le rapport du Dr Hunt chez Walpole. […]

Smyrne, juin 1826.

[…] C’est alors que je laissai la plus aimable des îles des Princes, Chalki, à moi d’autant plus chère que j’y avais passé de nombreuses joyeuses journées dans la maison de campagne du baron von Ottenfels, l’internonce impérial auprès de la Sublime Porte, dont les bontés, l’hospitalité et l’aimable commerce durant de nombreux mois constituent sans aucun doute le plus agréable souvenir de mon séjour en Orient.

Texte allemand: Ritter [A.] Prokesch von Osten, Denkwürdigkeiten und Erinnerungen aus dem Orient, t. III, Stuttgart, 1837, p. 220-227, 264.

Pera, am 30 März 1826.

Ich bin so viel gesessen, daß ich die Stunde nicht erwarten konnte, einen Flug ins Freie zu thun. Wie wenig günstig auch das Wetter sich anließ, so fuhr ich doch gestern früh mit dem Minister nach den Prinzeninseln. […]

Am höchst malerischen Vorgebirge des Leuchtthurms, wo einst ein Tempel des Venus Marina stand, ist das erste Drittheil der Fahrt von Topchana nach Halki geendet. Das zweite reicht bis an die Insel Prote. — Diese, ein einzelner Berg, trägt ein großes Kloster, ist aber wenig bebaut. — Besser ist dieß die zunächst liegende Insel Antigona, die aus zwei Höhen und ihrer Einsattlung besteht. Sie trägt ebenfalls ein Kloster und ein ganz anmuthiges Dörfchen am Gestade. Auf der einen ihrer Bergspitzen stehen Ruinen aus der Byzantiner Zeit. — Ziemlich entfernt, weiter im Propontis, ragt die Klippe Oxya, mit alten Resten, — und Plate, ebenfalls eine wüste Klippe, aber weniger hoch.

Zwischen Antigone und Halki ist das wüste Inselchen Pithy. Halki endlich, die schönste und bebauteste der Prinzeninseln, hebt drei mit Pinien, Platanen und Klostergebäuden gekrönte Hügel. Beugt man um die Ecke, so daß die Seestrecke zwischen ihr und der Insel [222] Prinkipo sich frei zeigt, so wird man das Dorf Halki ansichtig. Dort stiegen wir aus an einem mächtigen, neu gebauten Quai, und das schönste Haus der Insel nahm uns auf. Dieß hatte ein Grieche, in der Münze des Sultans angestellt, sich erbaut, und dabei weder Pracht noch Zierde fehlen lassen. Eben war es fertig geworden, als die Revolution ausbrach. Nur eine Nacht brachte er darin zu, da wurde er ergriffen, und bald darauf enthauptet. Der lichtvolle Bau, — die Verschwendung an weißem Marmor, — der Reichthum an Wassern, die auf Vorsälen, Stiegen und in Zimmern dem Verlangen des Bewohners begegnen, — die überaus zierlich geschnitzten und geschmackvoll bemalten Plafonds und Portale — endlich die Ausstattung durch reiche Einrichtung, durch Garten und Aussicht, machen diesen Aufenthalt zaubervoll.

Es regnete, aber wir machten uns auf dem Weg. Zum Kloster der Dreieinigkeit auf dem östlichen der drei Hügel stiegen wir den sanften Abhang hinauf, und verweilen gerne unter den Piniendächer auf Wiesenterrassen, wo das Auge an dem herrlichen Ausblicke auf die Küsten von Asien und Europa, auf Inseln und See und der ungeheuren Kaiserstadt sich ergötzt. Das Kloster ist klein, die Kirche voll Flitter und Prunk. Die Stadt Gottes hängt in der Vorhalle, und weiter ein jüngstes Gericht, wo mitten in Feuerqualen des [223] höllischen Drachen Voltaire nicht ferne vom Antichrist figurirt.

Durch Weingärten steigt man in die Einsattlung hinab, wo Spuren einer alten Verdämmung sich zeigen, und jenseits zu einem anderen Kloster hinauf, zur heiligen Jungfrau genannt, ins Viereck, wie die übrigen gebaut, aber ansehnlicher. Von dieser Stelle sieht das Auge das thrakische Ufer bis an die Spitze von Kompurgas und das hohe bithynische Gestade, vom Olymp überragt. Gedehnter, stiller, mächtiger ist die Landschaft.

Ueber Kupfergestein, wovon ich dir einige Stufen schicke, steigt man abermals in die Tiefe zu einer verborgenen Bucht, und endlich über den dritten Hügel, wo man auf das Kloster St. Georg stößt, das gegen Prinkipo sieht. Cypressen-Alleen führen von dem letzten in den Ort.

Nach Tische fuhren wir nach Prinkipo. Der Ort ist größer, als der auf Halki, aber dessen Lage weniger angenehm. Da kein Türke auf den Prinzeninseln wohnen darf, so konnten Griechen und Armenier sich freier da umthun, daher, besonders auf Prinkipo, eine Menge ihrer Landhäuser und Gärtchen. […]

Prinkipo ist die größte und höchste der Prinzeninseln ; ihr höchster Punkt das Kloster St. Georg. Geht man von dem Orte aus dahin, so gelangt man hinter einem Fichtenwäldchen zuerst auf ein anderes Kloster, das zum Christus genannt, und eine halbe Stunde weiter zu dem früher genannten. Daran ist ein Hospital gebaut ; wir fanden aber einige Kranke, die an der fallenden Sucht litten, in der Kirche selbst gebettet. Ein Einsiedelei ist, ein paar hundert Schritte vom Kloster, in ein unterirdisches Gewölbe gelegt, dermalen verlassen. Die Aussicht ist überaus schön. Man überschaut vom Olymp und der Halbinsel Cyzikus die Küste bis an die Berge von Nikomedien — das Land zwischen diesem Golf und dem Bosphor — die Kaiserstadt, und den weiten Strich der thrakischen Küste.

Das Wetter hatte sich aufgeheitert — die Abendsonne lag auf den Wellen, da wir nach dem Kloster des heiligen Nikolaus am Gestade, der Kanincheninsel gegenüber, hinunter stiegen, und uns wieder dem freundlichen Meere überließen. Die Kanincheninsel ist wüste ; eben so Neandro, die letzte der Prinzeninseln, welche vor der Südwestspitze von Prinkipo liegt. Wir fuhren längs den bebauten Ufern hin, wo Wein und Obst ganz vorzüglich gedeihen ; besahen die Trümmer des Klosters der Kaiserin Irene, und erreichten, da die Nacht einfiel, Halki wieder.

Diese anmuthigen Inseln, so geeignet durch ihre Nähe und Beschaffenheit ein Erholungsort für die Bewohner der Hauptstadt su seyn, haben in der Gechichte wenig heitere Zeichen. Ach, wie gering ist die Zahl der Stellen auf Erden, welche die Willkür der Herrscher, oder die Raserei der Völker nicht besteckt hat ! — den Alten hieß die Gruppe die Inseln der Seligen. Prinzeninseln wurden sie zur Zeit der Byzantiner genannt, weil sie häufig der Verbannungsort entthronter Fürsten und Fürstenkinder waren. Die Ruinen eines Klosters, welche Prota noch heut zu Tage zeigt, bezeichnen eben die von Kaiser Romanus Diogenes erbaute heilige Stätte, worin er auf schaudererregende Weise das Leben endete. Hundert dreißig Jahre früher war Romanus I. von seinen Söhnen aus dem Palaste geworfen, und auf Prota ins Elend geschickt worden. — Auf Antigona (bei Plinius Erebinthus) erduldete der heilige Methodius die Gefangenschaft in einem Grabe. Entthronte Kaiser endeten auch auf dieser Insel. Der Perser Chosroes soll aus Antigone die Statue genommen haben, welcher die Sage die Wunderkraft zuschrieb, das Feuer von sich abzuhalten. Halki hieß bei Plinius Chalkitis, nach der Erzgruben, die da betrieben wurden. Ihr ältester Name aber war Demonesos, und die ganze Inselgruppe wurde nach ihr benannt. Auf Plate stand das Kloster, wo Kaiser Michael Rhangabes und seine entmannten Söhne zu Mönchen geschoren wurden, und in Elend lebten. So klein Oxya und Pithy sind, so endeten doch auch dort mehrere Große das unglückliche Leben. — Antirobidos (die Kanincheninsel) und Neandro sind die beiden Rhodussen des Plinius. Prinkipo nennt er Megale, d. i. die große, eine Benennung, unter der sie auch heut zu Tage dem Volke bekannt ist. Da hatte Justinian einen Palast, und Irene, die Zeitgenossin Karls des Großen, ein Koster gebaut. Darin wohnte sie die erste Zeit der Verbannung hindurch, bis sie weiter nach Lesbos wandern mußte, und nur als Leiche wieder an dieselbe Stelle zurückkam. — Da schmachteten auch die Kaiserinnen Zoe und Anna, die Mutter der Comnenen, mit allen ihren Töchetrn im Elend. […]

Man vermuthete lange, daß die Klöster auf den Prinzeninseln reiche Schätze an alten Schriftwerken besäßen. Der Professor Carlyle untersuchte dieselben, fand aber nichts Erhebliches. — Aber auch in Konstantinopel selbst geben die Buchsammlungen der Derwische, jene von St. Sophie, endlich jene des griechischen Patriarchen eben so wenige Ausbeute. Siehe hierüber Dr. Hunts Bericht in Walpole. [...]

Smyrna, im Juni 1826.

[…] In dieser Zeit verließ ich die freundlichste der Prinzeninseln, Halki, mir um so werther, da ich dort mehrere frohe Tage im Landhause des Freiherrn von Ottenfels, des kaiserlichen Internuntius an den hohen Porte, zugebracht hatte, dessen Güte, Gastfreundschaft und liebenswürdiger Umgang durch viele Monate ohne Zweifel die angenehmste Erinnerung meines Aufenthaltes im Oriente bilden.